17 Septembre 2020
Inauguration du sanatorium le 14 octobre 1902 - Les travaux début dès novembre 1900, travaux associés à un reboisement du parc. En 1901 et 1902, le pavillon des adultes est construit et dispose d’aménagements remarquables pour l’époque comme le chauffage central ou l’éclairage électrique, lavabo avec eau chaude… L'Œuvre du sanatorium girondin a été reconnue d'utilité publique par décret du 7 avril 1902. Il ouvre ses portes le 1er novembre 1902 et peut accueillir de 20 à 35 femmes.
Après guerre, le sanatorium girondin rencontre de grandes difficultés financières et… en 1919, la ville de Bordeaux, convaincue par les arguments du Professeur Xavier Arnozan alors conseiller municipal, fait l’acquisition du sanatorium de Feuillas qui est mis à la disposition des Hospices civils de Bordeaux pour l’hospitalisation des tuberculeux.
1922 - Réalisation de 2 pavillons de 64 lits chacun, ainsi qu’un pavillon pour le personnel et une cuisine.
1925 - Inauguration du pavillon des enfants (pavillon III) le 30 avril et à la fin de cette même année l'actuel pavillon V, pavillon des hommes, est mis en service. Ce sont de longs bâtiments de 90 m de long en rez-de-chaussée. Sont également édifiées une cuisine et une buanderie.
Le règlement d'administration public du 17 avril 1943 constitue les hospices civils de Bordeaux en centre hospitalier régional (CHR). Dès lors l'hôpital Xavier Arnozan connaît un essor remarquable concrétisé par des acquisitions foncières successives et importantes ainsi que par la construction de nouveaux pavillons.
En décembre 1946, le sanatorium Xavier Arnozan devient le centre départemental de phtisiologie. Puis le 17 décembre 1951, le conseil municipal de Bordeaux décide de mettre à la disposition du centre hospitalier régional l'ensemble de l'infrastructure hospitalière existante. D'autres constructions suivent avec en 1954, la mise en fonction du pavillon médico-chirurgical et en 1957, l'ouverture du pavillon VII.
Toutefois, dans les années 1960, par le recours à une antibiothérapie ainsi qu'à une chirurgie spécifique, la tuberculose pulmonaire va connaître une régression spectaculaire dans les chiffres de mortalité. A ceci va s'ajouter un raccourcissement notable des durées d'hospitalisation au bénéfice de traitements ambulatoires conduisant le patrimoine hospitalier à vocation phtisiologique à présenter dès lors un déclin rapide et important.
L'hôpital Xavier Arnozan connait cette évolution et les constructions ultérieures ne sont plus en adéquation avec sa vocation primitive : ouverture d'une maison de retraite (1970), d'une crèche (1975) puis de l'institut de formation aux carrières de santé (1977).
Parallèlement, et depuis le début des années 1960, les pavillons anciens sont successivement fermés ou reconvertis : ainsi, en 1963, les pavillons I et II sont transformés en pavillon d'hospice et en 1967, le pavillon V est dévolu aux services généraux. En 1975, le pavillon III ferme puis en 1978 le pavillon IV.
Les années 1980 vont accentuer cette évolution et en 1987, les services de pneumologie médicale des pavillons VI et VII sont transférés sur le site Haut-Lévêque. Ce sera également le cas, en 1995, du service de chirurgie thoracique.
La vocation gériatrique de l'hôpital Xavier Arnozan, qui se dessinait déjà au début des années 1960, s'affirme alors par l'ouverture en octobre 1986 d'un centre de moyen et long séjours de 240 lits auquel est rattaché le centre de moyen et long séjours situé à Lormont.
Parallèlement, se développe son rôle de centre de congrès au sein de l'institut de formation aux carrières de santé qui regroupe également nombre d'écoles paramédicales.
Du sanatorium de Feuillas... à l’Hôpital Xavier Arnozan