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Piriac-sur-Mer

Très tôt Piriac a eu des vignobles, on y a même cultivé  des oliviers,  qui auraient gelé en l'hiver 1709
La pêche hauturière ne prendra son essor que XVIII siècle. Piriac fut un fief du protestantisme avec Careil et Le Croisic
Piriac, station touristique prisée des écrivains : De l'époque des bains de mer à la station touristique, Piriac-sur-Mer a séduit de nombreux auteurs. Cette station du bout du monde a encore beaucoup d'histoires à raconter.
En 1886, trois conserveries fonctionnent à Piriac, la dernière fermera en 1970.  Ce jour, l'activité du port est essentiellement tournée vers la plaisance. 
A Piriac, comme à Mesquer quelques villas surgissent sur le littoral.
Les permières résidences secondaires, habitations modestes,  ont été construites par des commerçants guérandais en 1885. Puis des villas surgissent sur le bord de mer.
En 1890, Piriac compte 1 300 habitants.
Elle est la station balnéaire la plus primée de la côte nord. La vie y est simple, mais confortable; Il y a deux hôtels, et les quelques 200 baigneurs qui fréquentent cette station sont également accueillis chez l'habitant.
Dans les années 1890, on représente Piriac  comme une "petite plage de sable avec un port défendu par un jetée pouvant recevoir des bateaux de 25 à 45 tonneaux".
Sont à visiter les grottes du Moine-Fou, de Madame et du Chat, on peut se rendre au sémaphore de la pointe de Castelli où au sud se trouve un bloc de granit, appelé le tombeau d'Almanzor. En 1907 s'opère un véritable essor de cette petite commune, avec l'arrivée du chemin de fer.
Aujourd’hui, c’est le tourisme qui fait vivre Piriac-sur-Mer. Au large de Piriac, l’île Dumet est une réserve ornithologique importante, propriété du Conservatoire du Littoral.
La pointe du Castelli à Piriac 
La pointe la plus avancée en mer de la Presqu'île guérandaise se trouve sur la côte piriacaise. La pointe du Castelli, abrite un sémaphore de la Marine nationale qui surveille la côte du Croisic à la presqu'île de Quiberon. Le sentier des douaniers, qui surplombe les criques et amas rocheux, est le meilleur endroit pour découvrir un panorama exceptionnel et un ensemble naturel sculpté par la mer qui porte des noms évocateurs : le passage de la mariée, les oreillers et la couette, le chandelier. De part et d'autre, des plages auxquelles on accède par de petits sentiers abrupts : le Closio, la plage du Castelli pour aboutir à la grotte à Madame et enfin au légendaire tombeau d'Almanzor.
Le corps de garde
Cette bâtisse, massive, date de 1690 dont les  murs font un mètre d'épaisseur. C'est l'un des trois corps de gares existant à Piriac et qui abritait les gardes-côtes. Ce bâtiment  abritait les milices Gardes-Côtes recrutées parmi les habitants non-inscrits maritimes. Elles servaient sous les ordres de M. de Tournemine, Baron de Campzillon. Ce corps de garde faisait partie de la capitainerie Garde-Côte dont l'autorité s'étendait du Croisic à La Roche-Bernard avec pour mission la surveillance de nos rivages afin de prévenir un débarquement éventuel d'Anglais ou d'Espagnols.
Chapelle Saint-Fiacre
Datant du XIIIe siècle, et démolie en 1925, cette chapelle fut transformée en Temple lors de la Réforme. Les offices religieux s’y déroulèrent de 1766 à 1787 pendant la construction de l’Eglise Saint-Pierre-Es-Liens. C'est dans cette chapelle que se réunissait le général de la paroisse, sous l'ancien régime, ce prédécesseur du conseil municipal. C'est là également que se réunirent les habitants de Piriac au moment de la convocation des Etats Généraux en 1789 pour élire un délégué au Baillage de Guérande.
L'abbé de Bellegarde, célèbre Piriacais au XVIIe
Jean-Baptiste Morvan, plus connu sous son nom de plume l'abbé de Bellegarde est né en 1648 au château de Kerjean à Piriac. Son père Jacob Morvan était l'intendant du seigneur de Tournemine, baron de Campsillon. Jésuite pendant 17 années, il quitta la Compagnie de Jésus lorsqu'elle condamna la philosophie de Descartes qu'il admirait. Son œuvre est inspirée du même esprit que celle de La Bruyère dont il était contemporain. Outre ses nombreuses traductions de textes grecs ou latins, il acquit une grande notoriété en France et dans les pays voisins par ses livres et conseils sur la vie en société : des réflexions sur ce qui peut plaire ou déplaire dans le commerce du monde, sur l'élégance et la politesse du style, sur le ridicule et les moyens de l'éviter, modèle de conversation pour les personnes polies, entre autres.
On trouve trace de cet écrivain dans une étude d'Olivier de Gourcuff, en 1888 ; plus récemment, une biographie rédigée par Emile Letertre publiée dans la revue Pen Kiriak en 1988 ; et il a fait l'objet de recherches par Olivier Poupart-Lafarge à qui nous devons un recueil des conseils de l'abbé de Bellegarde.
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