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Les abeilles en Presqu'ile de Guérande - Du miel et des apiculteurs : à la recherche des essaims sauvages

Loire-Atlantique - Presqu'ile de Guérande  - Malgré le coronavirus, les abeilles butinent et les apiculteurs visitent les ruchers et récupèrent des essaims sauvages.
 
L’essaimage est la méthode de multiplication des colonies de ces insectes sociaux : quand une population croît au printemps, entre avril et juin, les abeilles créent une alvéole royale qui donnera naissance à une nouvelle reine...

Ils ( les apiculteurs) circulent en voiture avec une dérogation écrite et le duplicata de leur déclaration de ruchers auprès de la préfecture, à la recherche d’essaims, généralement une grosse boule d’abeilles de couleur marron, non agressives, mais en recherche d’un habitat (tronc d’arbre, cheminée…), qui ont été observés dans un jardin, sur une branche d’arbre, dans un composteur, dans un chariot de supermarché ou sur la voie publique… Ils, ce sont les apiculteurs de loisirs, très nombreux en Loire-Atlantique qui possèdent quelques ruches pour la production de miel local. La préfecture accepte que les apiculteurs poursuivent leur activité en se déplaçant pour entretenir les populations d’avettes et ne pas obérer la production de miel.

Jean-Paul Liègre, 78 ans, pratique depuis l’âge de 5 ans, quand il aidait son père. Installé depuis dix-sept ans à Saint-André-des-Eaux, cet apiculteur très éclairé se passionne pour la recherche d’essaims dans la nature. "Cette année, j’ai récupéré mon premier le 8 avril. J’ai reçu quatorze appels et j’ai récupéré, pour moi ou pour d’autres, douze essaims dont certains sont repartis aussi sec. C’est ainsi."...
"Celui qui découvre un essaim doit vite prévenir, car les abeilles se posent une heure ou un peu plus pour rechercher un nouveau lieu où s’installer. On dit qu’elles attendent l’apiculteur !", sourit Jean-Paul Liègre.

Alain Rey, d’Herbignac, gère 450 ruches avec un associé, essentiellement dans les marais de Brière. Il vient de récolter son premier miel, la miellée de printemps, soit 2,4 tonnes. Un bon début pour parvenir aux douze tonnes annuelles. La mortalité inexpliquée d’un tiers de ses ruches, cet hiver, a été mal vécue...

En cas de découverte d’un essaim : appeler l’Asad au 06 11 15 18 22 ou l’Unapla au 06 28 28 82 93 ou, sur la presqu’île guérandaise, 06 60 38 69 09
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Extraits de l'article  - Loire-Atlantique. C’est le printemps, abeilles et apiculteurs s’affairent, Ouest-France, 28 avril 2020
 
Voir l'article Loire-Atlantique. Cueillir les essaims d’abeilles, sa passion - Jean-Paul Liègre, Ouest-France, 21 avril 2019
Voir l'article Herbignac. Alain Rey, un apiculteur la tête dans les étoiles, Ouest-France, 2 juin 2018
© Photo Ouest-France - Jean-Paul Liègre  à la recherche d’essaims

© Photo Ouest-France - Jean-Paul Liègre à la recherche d’essaims

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