Une chaumière très modeste, au numéro 273 dans le village de Mayun, en Brière, constitue le berceau de la famille. Les parents et leurs quatre garçons tentent de subsister sur une pension d’invalidité perçue par le père qui, par la fabrique de paniers en bourdaine, tente d’améliorer l’ordinaire. À son décès, en décembre 1978, ils se rassemblent pour le veiller. Au rythme des visites des voisins et des proches, les souvenirs affluent.
Le récit est ponctué de retours en arrière qui nous aident à comprendre les failles qu’entraînent les non-dits. Entre petits bonheurs, épreuves, honte et humiliations, l’auteur nous dévoile un tableau sans fard de la situation de sa famille au sein de ce village.
"273, à Mayun" est le 10e ouvrage de Patrick Roussel, très attaché à la Brière, un territoire où se situent les personnages de ses romans, scénarios des son et lumière, mais aussi les recherches pointues qu’il a effectuées.
En vente, 20 €, aux éditions Noires Terres.