21 Octobre 2022
Il y a quelque chose de mythique autour de Pen Bron. Les gens d’ici y vont régulièrement se promener ou bien ils y ont travaillé, ont visité des proches hospitalisés, ont participé à la croisière Pen Bron-Arzal…, analyse Danielle Estay. Membre de l’association Vert Pays Blanc et Noir, elle mobilise les habitants de la Presqu’île sur le devenir du site de Pen Bron. Un intérêt qu’elle partage avec les associations Terre et Mer et Le Croisic Ecologique et Solidaire. Toutes les trois ont participé à la concertation sur Pen Bron ouverte en septembre 2021 par le maire de La Turballe.
Elle est aujourd’hui terminée. Pourtant le travail n’est pas fini, loin de là. Aucun projet n’en est sorti, regrette Danielle Estay, porte-parole des trois associations.
Depuis la fermeture du Centre Hélio Marin, leur entretien n’est plus assuré. Suite au piétinement dans les zones autrefois protégées, la dune se dégrade et le risque d’incendie dans la partie boisée par une fréquentation mal maîtrisée, augmente l’été. De plus, l’état dégradé des clôtures et des ganivelles présente un risque de blessures pour les promeneurs, en particuliers les enfants. Il serait souhaitable que ceux qui sont en charge de ce lieu précieux mais fragile réagissent avant la catastrophe. Par cette pétition nous souhaitons interpeller l’Association des Œuvres de Pen-Bron, le Conservatoire du Littoral, le Département et le Préfet pour qu’ils se manifestent enfin.
Les Œuvres de Pen Bron ont privilégié la protection du site bâti. Cet entretien a un coût élevé mais est primordial pour la pérennité du site, expliquent les associations dans un communiqué résumant leur rendez-vous avec les Œuvres de Pen Bron.
On a un accord de principe et une volonté commune. Mais c’est un projet global avec une vision globale des usages (pour le bâti).
notamment Cap Atlantique et la Ville de La Turballe pour leur proposer des usages possibles. On veut travailler collectivement. Ni l’intercommunalité, ni la Ville ne sont susceptibles de les 22 000 m² de bâti de Pen Bron. Il y aura bien un opérateur tiers
qui n’est pas identifié, confirme Fabrice Evain. Si le directeur ne souhaite pas s’engager sur des délais, il lâche cependant vouloir
céder ce site le plus rapidement possible. On met le bâti hors gel et l’entretien nous coûte en énergie, plusieurs centaines de milliers d’euros par an.
aux valeurs de l’association, respectueux de l’histoire du site, collégial avec les acteurs territoriaux et avec un équilibre financier. Pour Fabrice Evain,
ce sera une opération multi-activités. Un projet porté par un opérateur avec plusieurs exploitants. Ce site c’est un village.