Châtellenie de Guérande - Le village de Miroux est attesté dès 1393. A l'Epoque moderne, Miroux est le centre d'une frairie avec une chapelle dédiée à Sainte-Barbe. Les villages de Kervabon, Kerdando et Kerlavy notamment, en dépendaient.
Miroux compte alors 56 habitants en 1856, répartis en 10 ménages. Les professions des chefs de foyer se tournent essentiellement vers le travail des champs avec 4 laboureurs, 1 laboureur-charpentier mais aussi vers l'artisanat avec 3 tisserands, 1 couvreur ; le dernier individu étant signalé comme propriétaire.
Trois rangées de fermes sont attestées, toutes les trois reconstruites dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur des bâtiments antérieurs à 1819. 5 logis repérés sont datés par le registre des augmentations-diminutions. On note également la présence d'un four à pain détruit après 1819, un fournil construit après 1819, un puits commun et l'ancienne chapelle dédiée à Sainte-Barbe, légèrement isolée au sud de l'écart, détruite en 1979.
L'habitat s'est implanté à l'ouest d'un petit promontoire rocheux, le long d'une route secondaire perpendiculaire à la voie menant de Guérande à Saint-Molf. Les trois rangées de fermes repérées s'organisent perpendiculairement à cette voie, orientant leur façade antérieure vers le sud.
Extrait du plan cadastral, section A2, parcelles n° 853, 854, 858 à 860.
A noter :
La châtellenie de Guérande se composait de huit paroisses : Guérande, Le Croisic, Batz, Escoublac, Saint-Lyphard, Saint-Molf, Mesquer et Piriac.
Dans la paroisse de Guérande, en dehors de la ville, six frairies, dont les centres sont à Quéniquen, Saillé, Trescalan, Careil, Clis et Congor. Puis huit autres viennent se rajouter : celle de Bogat, Lessac, Lévéno, Poissevin, Miroux, Savenac, Mouzac et Coëtpéan.