Herbignac- La chapelle Notre-Dame-la-Blanche, Notre Dame de la Miséricorde

5 Novembre 2020

Herbignac - La chapelle est très certainement édifiée à la fin du XIIIe siècle, en même temps que le presbytère attenant. Le lieu de culte est placé sous le vocable de l’Immaculée Conception, Notre-Dame La Blanche. La chapelle sert de lieu de sépulture à de nombreux prêtres et à des familles nobles ou seigneuriales, des sépultures sont recouvertes par le dallage actuel.

En 1724, la chapelle menace de tomber en ruines. Le lieu de culte n'est donc plus utilisé pour des raisons de sécurité.
Le 20 mai 1779, la chapelle rouvre ses portes, fraîchement reconstruite. Cette réhabilitation donne suite à une mission donnée à Herbignac par les enfants de Père de Montfort quelques mois plus tôt. Durant la mission, les pères missionnaires invitent les paroissiens à réédifier la chapelle.

Cette même année 1779, la chapelle rouvre ses portes. Maître Le Masle, recteur de la paroisse, change de sa propre autorité l’appellation Notre-Dame la Blanche en Notre-Dame de la Miséricorde.

L'autel de marbre date de 1852 et les vitraux de 1864. Des messes sont célébrées le 8 décembre et pour obtenir un temps favorable.

En 1885, l’abbé Pellerin, curé d’Herbignac, rétabli l'ancien vocable de Notre-Dame La Blanche. Le 19 octobre de cette même année a lieu la bénédiction de la cloche, Marie-Joseph-Jeanne.

Depuis le milieu du XXe s., des vitraux du souvenirs réalisés par Henri Uzureau, commémorent, les soldats morts durant la grande guerre. Adossé au chevet, un monument commémoratif a également été édifié.

Chaque vitrail comporte trois médaillons souvenirs, soit douze portraits de soldats avec leurs noms, prénom et numéro de régiment inscrit sur leur capote. Onze d’entre eux sont en tenue militaire, un seul porte son habit d’ecclésiastique. Il s’agit de Pierre-Marie Huguet, né le 1er septembre 1889 à Herbignac et scolastique des Pères Blancs. Il est mobilisé en 1914 et sert comme caporal au 4e régiment de Zouaves de l’Armée d’Orient. Il a combattu aux Dardanelles, à Gallipoli, en Serbie, en Grèce et en Macédoine où il meurt le 29 septembre 1916.

Édifice classé au titre des Monuments historiques le 18 octobre 1910. La chapelle est toujours utilisée pour des offices et des expositions